Un siècle après la mort de Luzel et La Villemarqué, Yann-Fañch Kemener n’a pas hésité à poursuivre la quête de ces hardis prédécesseurs qui avaient dévoilés l’originalité, la richesse et la beauté de la langue bretonne et de sa littérature orale et populaire.
Tout au long des routes de ce pays Plinn — où il a vécu et dont il apprécie l’authenticité d’âme —, dans cette Cornouaille aux confins du Vannetais et du Trégor, il a recueilli ces chants de tout un réseau de parents, d’amis, de chanteurs qu’il avoue être ses maîtres. Ils lui ont redis dans leur redit dans leur breton , ces couplets et ces musiques qu’ils avaient, eux-même, pris plaisir à apprendre des plus anciens, et qu’ils ont conservés précieusement.
Ces “kanaouennoù” aux cents auteurs, aux cent sensibilités qui ont été, de fête en pardons, de noce en veillée, entonnées, reprises, polies les unes aux autres au cours des siècles, nous mettent en contact avec un passé et un imaginaire assez singulier qui devrait vivifier une identité perpétuellement à recréer.
DATE DE PUBLICATION : 1996
EDITIONS : Skoal Vreizh
PAGES : 357