Yann-Fañch Kemener
Yann Fañch Kemener
Considéré comme l’une des plus belles voix de Bretagne, Yann-Fañch Kemener révèle le chant traditionnel breton telle une source qui coule à travers le monde.
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C’était “aux Sud d’Arles”

C’était “aux Sud d’Arles”

Le 13 Juillet – Le Trio – Au musée d’Arlaten

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Photos © J-Y Quéré

Annie Ebrel, Yann Fanch Kemener et Erik Marchand

Depuis quelques années les pierres antiques du Museon Arlaten, (musée d’histoire de la Provence) se sont habituées a cueillir les confidences poétiques de chanteurs occitans, sardes ou géorgiens. Ce soir trois des plus grands vocalistes bretons en activité se sont unis pour nous émouvoir. A deux, trois ou en solo, Erik MarchandAnnie Ebrel et Yann Fanch Kemener ont lancé dans l’air arlésien quelques pièces d’or vocal breton, Le gwerz profond, le chant à réponse kan han diskan, les airs festifs ou de piété sont distillés avec grâce et force. Côté a côté dans l’embrassure d’une fenêtre, séparés entre un escalier de service et la fosse où s’élèvent des vestiges romains, ou réunis au seuil d’une porte plusieurs fois centenaires, les trois bardes se régalent de toutes les combinaisons scénographiques et acoustiques du lieu. Ils font résonner leur vérité ancestrale et propagent leur plaisir évident à vivre cette exceptionnelle réunion.

Mondomix

Ue femme et deux hommes se montrent à la fenêtre. Ils commencent à chanter. Les pierres du bâtiment prolongent l’écho de leurs voix. Lundi soir 13 juillet, au Museon Arlaten, au coeur de la ville d’Arles, où commence la 14e édition du festival Les Suds, les pierres chantent avec Annie EbrelErik MarchandYann-Fänch Kemener, des voix cardinales de Bretagne. Jusqu’à ce 13 juillet, tous les trois ne s’étaient encore jamais produits ensemble. A capella et sans autre amplification que celle offerte par le minéral et les murs, ils chantent la gwerz, le chant profond des terres bretonnes et le kan ha diskan, celui que l’on danse et partage dans la légèreté. Le trio quitte la fenêtre. Avant de se figer devant une porte, les chanteurs déambulent, seuls ou en duo. Ils apparaissent et disparaissent, à un balcon, sur un escalier, au fond du puits que forme la cour du Musée d’ethnographie provençale, imaginé par le poète Frédéric Mistral (1830-1914). Le moment conjugue surprise, grâce et envoûtement.

Patrick Labesse
3 Comments
  • J-Y Quéré (YannProd)
    Posted at 22:29h, 15 juillet Répondre

    Cette rencontre de lundi soir dans le cadre des “Suds à Arles” avec Annie Ebrel et Erik Marchand était un véritable enchantement pour les oreilles (profanes comme averties).
    Les trois artistes réunis pour cette création spéciale ont fait résonner le Kan ha Diskan d’une fenêtre à la coursive, d’un escalier à la fosse…
    Seul, en couple comme en trio, les diverses évolutions des complices dans ce décor était orchestré avec brio !

    Jean-Yves

  • marylotte
    Posted at 12:28h, 18 novembre Répondre

    c ‘est bien …de nous mettre de telles videos … quel plaisir de les voir et de les entendre !
    j’en veux bien encore …

    Le Finistère est loin d’Arles .. dommage !

  • Frédérig
    Posted at 19:30h, 22 janvier Répondre

    Merci pour ces vidéos et de m’avoir permis de découvrir Annie , Yann-fanch, Erik.
    Et d’acheter leur cd. Emotions savoureuses.

    A tantot !

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